Liam Towa

♦ NOM :: Towa♦

♦ PRÉNOM :: Liam♦

♦ ORIENTATION (sexuel) :: Bi♦

♦ RACE :: Fantôme♦

♦ MÉTIER :: Futur serveur ♦

♦ POUVOIR DE BASE :: Brume mineure – Lévitation mineure♦

♦ SPÉCIALITÉ :: / ♦

Liam est un jeune homme fin au corps délicat et à la peau pâle. À vue d’œil, il fait dans les 1m70, et n'a pas vraiment une silhouette imposante, au contraire. Sa carrure est très mince, ses membres sont longs et fins, et il n'a pas vraiment de présence. Il pourrait rester planté debout au milieux d'une pièce, pas sûr qu'on le remarque.


Ses cheveux mi-longs lui arrivent jusqu'en haut des omoplates, certaines mèches retombant sur son visage. D'un blanc presque argenté, ils sont totalement lisses, et rarement attachés. Son visage est fin, tout comme ses lèvres qu'il mord souvent nerveusement lorsque quelque chose le traquasse. Ses yeux légèrement en amande sont d'un bleu très clair, et ses sourcils de la même couleur que ses cheveux lui donnent un air doux.


Lorsqu'il n'a rien à faire, Liam reste en général plongé dans ses pensées. Il affiche donc un air songeur, un peu distant. Pourtant quand on l'approche il devient une personne très expressive. Toutes ses pensées sont lisible sur son visage, il a aussi tout un tas de tics gestuels. Lorsqu'il est heureux, il n'hésite pas à le montrer à grand renfort de sourires.


Niveau vestimentaire, il aime les choses simple et ne se prend en général pas trop la tête. Les couleurs vives ne lui plaisent pas, il n'aime pas être trop voyant.

Liam est ce qu'on peut couramment appeler un boulet. Mais quel que soit le nombre de gaffes qu'il ait pu faire, il reste une personne très optimiste qui fait de son mieux dans tout ce qu'il fait. Il se donne à fond chaque jour qui passe, il est têtu, et n'hésite à afficher ses convictions. Il veut vivre sa vie sans avoir de remords, même si ça risque de lui attirer des ennuis. D'ailleurs en parlant de ça, il a tendance à se retrouver on ne sait trop comment dans tout un tas de situations loufoques.


Le jeune homme n'est pas particulièrement bavard, mais il aime être entouré de quelques amis proches. Il est assez maladroit avec les gens, il lui arrive de tout comprendre de travers, mais surtout, il est très, très lent à la détente. Malgré ça, il est toujours sincère et n'hésite pas à dire ce qu'il pense. Quand il s'attache à quelqu'un, que ce soit en amitié ou en amour, il est une personne sur qui on peut compter. Il fera tout pour rendre service et ne les trahira en aucun cas.


En règle général, c'est quelqu'un d'assez simple qui ne se prend pas trop la tête. Il travaille sérieusement pour avoir une vie tranquille et essaie d'éviter les ennuis. Il n'est pas bon bagarreur mais si il doit en arriver là, il ne reculera pas.

Je suis né dans une famille simple et sans histoire à la campagne. J'ai grandit seul avec mes deux parents, car à notre époque, presque plus personne ne vivait dans les champs, et tous préféraient s'entasser dans leurs grandes villes ultra modernes. J'ai eu une enfance plutôt heureuse malgré le fait que je me sentais seul. Et c'est de là que j'ai développé ma passion pour la lecture.


Dès que j'ai eu l'âge, j'ai obtenu une bourse d'étude, quitté mes parents pour rejoindre la cité la plus proche, et j'ai commencé mes études de littérature. J'avoue que j'ai été vraiment déstabilisé en me retrouvant dans un tel environnement. Du monde, du bruit, et de la pollution partout autour de moi. Mais malgré mon mal du pays, je me passionnais pour mes cours. Je ne voyais rien d'autre que ça, je ne prêtais attention à rien d'autre tant que j'avais un livre sous la main. Je ne savais pas encore ce que je voulais faire de ma vie, je pensais juste que si je pouvais rester le nez plongé dans mes bouquins pour toujours, j'aurais étais plus qu'heureux. Sauf qu'une chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout arriva : je suis tombé amoureux.


Et là, cette expression a prit tout son sens pour moi. C'est arrivé brusquement sans prévenir, comme une tarte dans la gueule, et ça a fait mal. C'était une fille de ma promo, elle était jolie et gentille, mais chaque fois que je la voyais elle traînait avec des gens louches. Je pouvais passer des heures à la regarder. Pendant les cours je m'installais à côté d'elle et on discutait de tout et de rien. Elle avait l'air toujours joyeuse. Un jour, j'ai prit mon courage à deux mains, et je me suis confessé. C'est là que ça a fait mal. Mon petit monde tout rose pleins de papillons s'est effondré, j'étais complètement déprimé, pas par son refus, mais parce qu'elle m'évitait après.


L'histoire aurait pu s'arrêter là, si je ne m'étais pas obstiné. Je refusais d'abandonner, j'essayais de regagner son estime, et elle acceptait tout juste de continuer à travailler avec moi. Un soir, nous étions resté travailler tard dans la bibliothèque, puis nous nous étions séparés pour partir chacun de notre côté...enfin,c'est ce qu'elle croyait. Parce que je dois avouer, que de temps en temps je la suivais. Juste pour m'assurer qu'elle rentrait bien, qu'elle allait bien. C'était plus fort que moi.


Ce soir-là, comme souvent, elle ne rentra pas directement chez elle, et préféra rejoindre ses amis devant un bar mal-famé. Si, rappelez-vous, les amis louches dont j'ai parlé. Je me planquais au coin de la rue, le nez penché sur mon portable pour ne pas être trop flagrant, et je l'observais du coin de l’œil. Et une scène un peu surréaliste s'est déroulée juste sous mes yeux. Elle se fit encercler par ses sois-disant amis à l'air menaçant, et un type géant, méga musclé l'a giflé. J'ai tout vu au ralenti, comme dans un film. Je ne savais absolument pas qui ils étaient, ni ce qu'il se passait, mais mon sang n'a fait qu'un tour. Il s'avançait pour attraper la fille que j'aimais par le col, et moi je me suis précipité sur lui, traversant la rue en courant. J'ai éloigné ses amis à grand coups de poings qui m'ont bien défoncé les mains. Ils étaient tous surpris, et n'ont pas réagit tout de suite. Elle aussi, me regardait comme choquée. Elle avait une grosse marque sur le visage. Je lui ai crié de s'enfuir, et sans attendre elle a tourné les talons et est partie en courant. Ensuite tout est devenu flou pour moi. Je me suis fait frappé, tiré dans un ruelle derrière le bar. Quelque fois des gens passaient, mais aucun ne s'arrêtait pour me venir en aide.


Je ne sais pas combien de temps ça a duré. Les coups pleuvaient, je me souviens encore distinctement de la douleur, de mon souffle qui se coupait à chaque fois, du goût du sang dans ma bouche. Je n'entendais rien d'autre que mes veines qui pulsaient furieusement dans mon crâne. Puis ils sont partis, me laissant là. J'avais froid, je n'arrivais pas à bouger. Je voyais flaque de sang s'écouler autour de moi. Et cette douleur, cette douleur qui me sciait. Mon souffle faisait un espèce de sifflement désagréable, et petit à petit, je me sentais comme m'enfoncer dans du coton. Quelque part, j'étais content que la douleur s'arrête.


Puis le jour s'est levé, et ma dernière vision a été un magnifique ciel bleu encadré par les immeubles. Voilà, c'était pas la vie la plus intéressante qui soit, ni la mort la plus glorieuse, mais je me dis qu'au moins, j'ai vécu sans avoir de regrets.